Les questions par ici : Laetitiabouaraba@orange.fr 

La relation que nous avons au monde, à l'autre est elle réelle?


La journée de la femme

Le concept de la Journée de la femme

 

sous couvert de reconnaissance, peut egalement être perçu à travers le prisme de la soumission à l’histoire et révéler un enfermement subtil. Bien qu’il semble célébrer les droits et les avancées des femmes, il inscrit aussi l’identité féminine dans un récit de lutte perpétuelle. Cette commémoration maintient l’idée que l’existence de la femme est indissociable d’un combat pour la reconnaissance, l’assignant ainsi à une posture réactive face à l’histoire collective.

 

S’identifier à ce récit, c’est être conditionnée par un programme collectif de victimisation et de réparation, alimentant l’idée que la femme ne peut exister pleinement qu’en fonction des blessures du passé et des injustices à corriger. Ce programme peut fixer l’être dans un rapport d'assujettissement à l’histoire, d’identification aux souffrances passées. Il ne peut y avoir de célébration sans conceptualisation. Non, que la femme n’a pas souffert mais qu’elle n’est pas la résultante de l’histoire. Chaque femme est libre d'être.

 

Désactiver ce programme, c’est se libérer de la mémoire collective de la souffrance féminine et de l’empreinte transgénérationnelle d’oppression. Cela permet de sortir du récit linéaire et de s’ancrer dans une présence créatrice, indépendante de toute validation extérieure. Ce repositionnement ouvre un espace où l’essence féminine peut s’exprimer dans sa pleine liberté, affranchie des rôles imposés et des luttes héritées.

 

Phrases d’inversion partie 1

 

1. "Je désactive et dissous totalement le programme de soumission à l’histoire et aux mémoires collectives de la femme, incluant toutes les luttes, les blessures transgénérationnelles et les récits d’oppression."

 

2. "Je me désidentifie de toute forme de victimisation, de réparation et de quête de reconnaissance extérieure, et je récupère toute mon autorité intérieure, affranchie de tout conditionnement historique."

 

3. "Je démantèle et éradique définitivement l’empreinte de soumission inscrite dans mon corps, mon mental, mes émotions et mon champ vibratoire."

 

Maintenant, il est temps de récupérer toutes les énergies de lutte, de vengeance, de souffrance dispersées dans les mémoires personnelles, familiales, transgénérationnelles et collectives. Ainsi, je prends mes responsabilités et je coupe tous les liens avec les égrégores et les croyances limitantes concernant le féminin. Je mets cette force au service de ma souveraineté et du féminin libre et créateur.

 

Phrases d’inversion partie 2

 

1. "Je rappelle à moi, ici et maintenant, toutes les énergies de lutte, de vengeance et de souffrance dispersées dans les mémoires personnelles, familiales, transgénérationnelles et collectives."

 

2. "Je prends l’entière responsabilité de mon territoire énergétique et je coupe définitivement tous les liens avec les égrégores et les croyances limitantes concernant le féminin."

 

3. "Je transmute toute cette énergie récupérée et je la mets au service de ma souveraineté et du féminin libre, créateur et inaltérable."

 

4. "Je place tout ce qui est décroché, détaché et dissous au point zéro, et je stabilise mon territoire énergétique dans l’intégrité absolue du féminin souverain."

La mémoire et le temps

Les mémoires viennent d un autre temps. Celui ci est dépassé leurant le porteur de son temps. Réactivant en spirale les mêmes fonctionnements d antan. Si tu regardes, tu vois l' état de la possession du temps. Au présent rien ne t appartient.

Les souvenirs du passé sont piègés au mort, se faisant passer pour toi. Or chaque js tu es une nouvelle personne et chaque jour tu rejoues le même scénario te pensant celui d hier. Vivant dans un espace temps qui n est plus, qui prend ta place, ton temps, ta vie ? l enchevêtrement de ce système doit être débusquer. Tt ces systèmes te rende automate du qui tu es. Pendant ce temps, tout ce temps qui vit à travers toi. Qui prend possession de ta vie. L information vu sous cet angle est l omniscience que tu n es pas ce que tu crois. Tu crois être un caractère une personnalité ce qui n'en n est rien. Le temps n existe pas l espace qu il te prend est la croyance en lui. Il n y a ni passé ni futur mais la vie. En chevauchant cette croyance tu deviens qq1 que tu ne veux pas et la lutte s'éternise pour être ce que tu souhaites. rien de tout ceci n existe puisque le temps est une illusion donnée. Un endroit de stockage. Le temps est l approche Systémique du js ou de la nuit qui continue à l infini absorbant à son passage davantage de croyance. Le temps n' existe pas pour les mémoires. Il se superposent, s enrichit de réaction et l homme s appauvrit d action car il croit au temps. Le temps est une prison. Ou tout se calcul et rien ne se vit puisque tout est déjà joué, le temps joue contre vous. Par les temps qui court, l engrenage de la montre tourne à vive allure dans le monde de la mort. Le temps absorbe l ego de croyance. 

 

Einstein dans une lettre datée du 21 mars 1955, un mois avant sa mort, il termine par ces mots : « Pour nous, physiciens dans l'âme, la distinction entre passé, présent et futur ne garde que la valeur d'une illusion, si tenace soit-elle. » Albert Einstein en 1912.

 

Si on donne du crédit au temps on active le passé et la projection du futur. Tout n est que présent. Ce que l on appelle le réel est la sortie du temps.

Les stratégies de l inconscient

Les stratégies de l' inconscient sont mutiples et riches d information. Elles font références aux schémas automatiques et inconscients que notre cerveau utilise pour prendre des décisions, résoudre des problèmes ou réagir à des situations. Cela peut inclure des comportements répétitifs, des réponses émotionnelles automatiques ou des schémas de pensées qui façonnent nos Réactions sans que nous en soyons nécessairement conscients. Ces stratégies sont  influencées par le passé.

 

Les stratégies de l'inconscient se réfèrent à l'ensemble des processus psychologiques automatiques et inconscients. Ils servent à réguler l'homeostasie; Il gère les conflits internes. Ces stratégies sont des mécanismes de protection, de défense et d'adaptation.

 

Ces mécanismes de Défense sont donc des strategies pour la survie de l'individu. 

 

Le refoulement : Bascule vers l'inconscient.

 

Le déni : Refus de reconnaître une réalité.

 

La projection : Projetter sur autrui ses propres sentiments ou désirs inacceptables.

 

La rationalisation : Trouver des justifications logiques pour des comportements ou des sentiments qui sont en réalité motivés par des désirs inacceptables.

 

La sublimation : Transformer des pulsions inacceptables en activités socialement acceptables ou valorisante.

 

Le déplacement : Transférer des émotions d'un objet ou d'une personne source de frustration vers un substitut moins menaçant.

 

Le conditionnement inconscient implique des processus d'apprentissage automatique par lesquels des réponses comportementales ou émotionnelles sont associées à certains stimuli sans que l'individu en soit conscient.

 

Le conditionnement Pavlovien : Une réponse automatique est associée à un stimulus particulier par répétition (ex. : saliver à la vue de nourriture).

 

Le conditionnement Opérant : Les comportements sont renforcés ou affaiblis par leurs conséquences, souvent sans que l'individu en ait une conscience explicite.

Les Processus sont Automatiques. Il s'agit d'opérations mentales qui se déroulent sans effort conscient et qui permettent une réponse rapide à l'environnement soit d adaptation.

Les Réponses Habituelles : Comportements appris et répétés qui deviennent automatiques (ex. : conduire une voiture). Les habitudes.

Les Perceptions Automatique : Processus par lequel des informations sont traitées sans intervention consciente (ex. : reconnaître un visage familier).

 

Les biais Cognitifs Inconscients

Les biais cognitifs sont des distorsions systématiques dans la pensée qui influencent les jugements et les décisions de manière inconsciente.

 

Biais de Confirmation : Tendance à chercher, interpréter et se rappeler des informations qui confirment ses croyances préexistantes.

 

Biais de Négativité : Priorisation de l'information négative par rapport à l'information positive.

 

Effet de Halo : Tendance à ce que l'impression générale d'une personne influence les jugements.

 

En résumé, les stratégies de l'inconscient sont des mécanismes complexes et variés qui permettent à l'individu de gérer ses émotions, d'apprendre, de prendre des décisions et de s'adapter à son environnement de manière occulte et automatique. Ces processus jouent un rôle crucial pour la santé mentale et l'adaptation psychologique. Le cerveau ne fait pas la différence dans les espaces temps et crée des projections en tout temps.

 

Cette affirmation suggère que notre cerveau est programmé inconscienment, qu'il réagit à différentes temporalités dites réalités en les rejouant dans le present de manière insidieuse. L'inconscient projette nos expériences, nos émotions et nos schémas relationnels passés sur des situations présentes ou futures nommé prisme ou perception.

 

Ma question est ou est le réel ? 

 

 

Le harcèlement fraternel ce tabou

Le harcèlement fraternel est un tabou.

Il s'agit d’un traumatisme silencieux aux répercussions psychologique profondes

 

Le harcèlement entre frères et sœurs est souvent minimisé, ricané voire banalisé sous prétexte qu'il s'agit de disputes normales dans une fratrie. Entendant souvent “oh c’est normal ! Ils sont frères et sœur c’est comme chien et chat” 

 

L’impact psychologique sourd et silencieux s'installe. Un enfant qui subit des insultes, des coups, de la dévalorisation par son frère ou sa sœur, de manière régulière, ce n’est plus un conflit a banaliser. Il s' agit d’une forme de violence qui laisse des traces profondes dans son développement psychologique et émotionnel. Cet environnement insecure marquera son cerveau qui s’adaptera par des systèmes de défense. Cette souffrance créera des informations enregistrées de manière cellulaire. Ces interactions seront capté comme un mode de communication normal, voire comme une preuve d’attention ou d’amour. Il intégrera inconsciemment que recevoir de la violence est une manière d’exister aux yeux de l’autre, et d'être aimé.

L’enfant se dira : Je ne suis pas digne d’être aimé, ce que je suis ne convient pas. Enregistrant les insultes comme une réalité à son sujet. Le tu se transformera en je "Tu es bête", "Tu sers à rien", "Tais-toi", "Dégage", l’estime de lui-même s’effondrera. 

Il luttera pour ne pas être ce qu’on dit de lui ou au contraire il s' en persuadera créant une personnalité.

Cela affectera également sa relation aux autres.

 

Un enfant qui subit un harcèlement constant de la part d’un membre de sa famille se verra comme le maillon faible de la famille, créant une faille dans sa construction affective et développera souvent un attachement insécure.

 

Dans un monde idéal, la fratrie est censée représenter un espace de soutien et de protection. Mais lorsqu’elle devient un lieu de peur et de rejet, l’enfant ne peut plus faire confiance à son entourage proche, ainsi il intégrera une faille d

 

L’attachement insécure intégré laissera place à l’hypervigilance émotionnelle : L’enfant devient constamment en alerte, anticipant la prochaine attaque, ce qui peut plus tard le rendre hypersensible aux réactions des autres. Générant de l’anticipation anxiogène.

 

L’enfant ayant associé l’amour à la violence et au rejet, peut, une fois adulte, rechercher inconsciemment des relations dysfonctionnelles où il retrouve ce même schéma. Un schéma connu mais souffrant sans comprendre la raison. Son territoire n’ayant pas été respecté, lorsqu’il ne pouvait pas se défendre, engendrera la difficulté à poser des limites et à dire non ainsi qu’à se protéger des comportements abusifs. A l'âge adulte les conditionnements opérant seront marqués par l’insécurité intérieure créée par le harcèlement fraternel pouvant mener à une forme d’auto-sabotage et ou de reproduction des violences subies. Ou à son inverse ils pourront développer et adopter des comportements agressifs pour ne plus être dans la position de victime, perpétuant ainsi un cycle de violence.

 

Comprendre que le cerveau, lorsqu’il est programmé dès l’enfance à associer l’amour et la souffrance, crée des schémas relationnels toxiques. Cela peut se traduire par des relations amoureuses destructrices, des amitiés basées sur le contrôle ou encore une difficulté à trouver sa place dans la société sans se sentir en danger ou illégitime.

 

Le suivi thérapeutique est d’observer le conditionnement à travers une prise de conscience et reprogrammer un autre mode de fonctionnement.

 

Libérer les charges émotionnelles, se désidentifier des croyances et intégrer que l’amour et la violence ne vont pas ensemble et créer un divorce avec toutes les formes d'association à cela.

 

La position de l’enfant face à cela sera souvent la résignation, non la résilience. Il pourra même intégrer l’idée qu’il est normal d’être maltraité ou que c’est de sa faute s’il est rejeté. 

Dans un tel cas, il est essentiel de lui rappeler une chose essentielle en qualité de parent et ou de figure parentale que ce genre de comportement est interdit et d’inviter le frère et ou la sœur en leur disàt clairement : 

 

"Vous n’êtes pas obligés de vous aimer, mais de vous respecter est obligatoire"

 

Cette phrase permet de lever la pression du « devoir d’aimer » qui peut enfermer l’enfant dans un conflit intérieur : s’il ne ressent pas d’affection pour son frère ou sa sœur, il peut se croire en tort ou penser qu’il mérite ce qu’il subit. En lui offrant une autre grille de lecture, il comprendra que l’amour ne peut pas être forcé, mais que le respect, lui, est un cadre non négociable.

 

Intervenir systématiquement : Ne pas laisser passer une insulte ou un geste agressif sans réaction.

 

Le fonctionnement occulte

L' être humain est une combinaison de ligne de code, tel un robot. Chaque réaction est issue d'un fonctionnement activé par des lignes de code.

 

Ces lignes prennent naissance dans l’expérience. Chaques expériences traversées selon votre prisme rajouteront une ligne de code qui par habitude constituera un programme.

Les programmes peuvent se situer dans le mental dit programme mental ou programme émotionnel.

 

Le programme mental devenu une habitude se fait passer pour un trait de personnalité.

Le programme émotionnel sera traduit par un caractère.

Il s’agit d’encodage que nous identifions comme étant notre identité.

 

Les programmes altèrent l’être par la croyance d'être. La croyance peut s'apparenter à une identité perceptive d'être.

L'identification prend naissance dans le regard et la validation de l'entourage très jeune.

“Tu es…”

La programmation de l'être fusionne avec la croyance d'être.

 

Il n'y a pas de conscience dans un programme comme l’homme l’entend mais un fonctionnement se rapprochant d'une calculatrice. Un algorithme fonctionnel qui répond par automatisme. L’homme est automatisé. Il est tout sauf ce qu' il croit être.

 

Pour que la ligne de code ne s'éteigne pas dans le sens littéral, elle s'activera de manière inopinée à travers la pensée alimentant le jugement, la culpabilité, la honte…

 

Les lignes de code n'ont pas de sentiment. Il s'agit d'un système d'équation se traduisant par un produit matriciel. Qui est le produit?

 

De l’être créateur, nous sommes devenus une créature engrammée.

 

Le concept de lutte, de mise à mort d'un programme à la seule résultante d' en créer un autre. Une possibilité pour ne plus être le pantin qui réagit à des stimulis automatiques. Le savoir s’observer. Avec un discernement de perception soit à 360°.

De la perceptive passer à la perception.

 

L'observateur observe la personnalité.

Qui observe? Cette partie de vous originel.

 

Observer revient à prendre de la hauteur.

 

Proposition d’image :

 

Lorsqu’un programme, un fonctionnement automatique se joue, vous êtes dans une boucle du 8 couché.

 

La première boucle du 8 est un programme, l'autre est la stratégie d' évitement de la souffrance passant par la lutte, la fuite et ou le déni. Quelle que soit la stratégie psychologique empruntée. Elle sera l'empreinte de la réflexion qui animera un comportement ( mental par la la réflexion, la pensée, l'émotion et ou le comportement) Cette boucle ouverte créera d' autres boucles.

Chercher une solution mentale alimente un champ de force occulte avec la résultante d’une plus grande déstabilisation; ou prendra naissance, par le poids des émotions, du jugement, de la culpabilité, de la réflexion…un débalancement plus grand alimentant un jeu occulte. 

 

Le fonctionnement occulte est simplement ce qui est occulté, voilé.

 

En habitant votre être réel, vous pouvez observer le jeu occulte, son enchevêtrement et ainsi le réaliser. Celui qui observe devient l'observateur donc il sort du jeu. Ce que l' on nomme le réel.

 

Mettre cette boucle en coexistence avec son opposé pour la refermer ainsi le programme ne s'éteint pas mais il fonctionne en autosuffisance et tourne en boucle sur lui-même.

 

La dualité

La dualité :

Le ca est une instance de pulsion de vie primaire. Manger, boire, dormir, se reproduire.

 

L' ego se crée par l'identification d'être. Psychologiquement on peut le placer dans l'instance du moi.Il symbolise le je, j’existe. Il se manifeste par l’apprentissage de la dualité. La dualité n'est autre qu'un concept de séparation entre moi, les autres, le bien, le mal…

 

L'ego est une partie individuelle ou la pulsion de mort prend racine, la peur de ne pas être. Il est le siège de la perception. Il réagit avec la notion du choix. Le choix se fera toujours dans une intention implicite de recherche de sécurité consciente et ou inconsciente. Ce que je nomme le choix algorithmique de confort. Le choix se prend par la réflexion. La réflexion est un processus ou la dualité est à son apogée. Le choix se réfléchit en fonction de : l' extérieur m' amène une sécurité financière, familiale, professionnelle, de reconnaissance, d' appartenance, elle répond à des peurs,des croyances, des mémoires...Le bon ou le mauvais choix. La décision quant à elle amène à l’action individuelle noble. La réflexion est un outil. Nous y sommes peu dissociables. Il s’agit d'un processus qui doit sublimer la décision,  non devenir l' outil de notre réflexion.

 

L’ego doit apprendre à observer les processus qui le gouverne pour entrer dans son harmonie.

 

 

L ego

Les differents concepts de la psychologie cognitive, humaniste et la neuropsychologie convergent sur une idée fondamentale : l’être humain est en perpétuel mouvement, un système dynamique en constante évolution. Rien, dans notre psychisme, n’est figé. Ce qui semble immuable ou ancré profondément n’est qu’un instantané, un état provisoire, façonné par des processus qui peuvent évoluer à mesure que nous grandissons, apprenons et changeons notre rapport à nous-mêmes et au monde.

  1. Les systèmes de défense (de mr freud, anna et klein rendons a cesar ce qui lui appartient) jouent ici un rôle central. Ces mécanismes inconscients, protègent l’individu des expériences potentiellement traumatisantes ou des informations psychiques qu’il n’est pas prêt à intégrer. Ils agissent comme des boucliers, mettant à l’abri des mémoires ou des émotions qui pourraient submerger la personnalité. Ces défenses ne sont pas des barrières rigides ; elles sont elles aussi en mouvement, s’adaptant et se transformant selon le contexte, les apprentissages et les ressources internes de l’individu.
    Quant aux mémoires, (terme de Aristote) elles représentent un socle sur lequel se construit le caractère de chacun. Ces mémoires ne se limitent pas à des souvenirs conscients ; elles incluent des impressions, des émotions, des apprentissages implicites qui s’ancrent dans notre corps et notre esprit. Elles constituent des points d’appui, mais aussi des points de limitation, car elles influencent notre perception du monde et nos réponses aux événements. Un individu agit souvent en fonction de ce qu’il a mémorisé, parfois de manière inconsciente, ce qui peut donner l’illusion d’un caractère rigide ou prédéterminé.
    Cependant, tout peut évoluer. Les mémoires elles-mêmes ne sont pas des archives statiques. Elles peuvent être réinterprétées, réévaluées à la lumière de nouvelles expériences ou de prises de conscience. Ce processus est souvent central dans les approches thérapeutiques, qu’elles soient cognitives, humanistes ou neurologiques. En revisitant ses souvenirs, en conscientisant ses mécanismes de défense ou en développant une vision plus large de soi, une personne peut transformer les bases mêmes de son caractère.
    La psychologie, met en avant le potentiel de croissance inhérent à tout être humain. Elle insiste sur l’idée que nous avons en nous les ressources nécessaires pour évoluer, pour transcender nos limitations et pour nous réaliser pleinement. Le caractère, loin d’être une structure rigide, est vu comme une expression dynamique de nos expériences et de nos aspirations, toujours susceptible d’être modifiée ou enrichie.
    La neuropsychologie, de son côté, apporte des preuves tangibles à cette idée en montrant que le cerveau lui-même est plastique. La neuroplasticité désigne la capacité du cerveau à se remodeler en réponse à de nouvelles expériences, apprentissages ou environnements. Les connexions neuronales se renforcent ou s’affaiblissent selon les usages, permettant à l’individu de dépasser d’anciens schémas ou d’en créer de nouveaux. Rien en nous, ni nos comportements, ni nos croyances, ni même nos souvenirs, ne sont figés. Il s'adit de structure mentale qui filtre et interprète la réalité pouvant évoluer. À travers des processus comme la restructuration cognitive ou l’apprentissage de nouvelles stratégies, il est possible de modifier notre manière d’appréhender le monde. Ces changements dans les schémas cognitifs influencent directement nos émotions, nos comportements et, par extension, notre caractère.
    En résumé, l’idée est que l’être humain est un système en perpétuel mouvement, capable d’évolution et de transformation à tout moment de sa vie, que les mécanismes de défense, bien qu’ils protègent les mémoires, ne sont pas des entraves définitives. Les mémoires elles-mêmes ne sont pas des chaînes qui nous emprisonnent, mais des points d’appui sur lesquels nous pouvons travailler pour bâtir un soi plus libre et authentique. Grâce à la neuroplasticité, aux ressources internes valorisées par la psychologie et a différents outils , nous avons toujours la possibilité de dépasser nos limitations et de nous réinventer. Ainsi, ce qui semble figé en nous n’est jamais qu’un état temporaire, susceptible d’être transformé à tout moment par notre volonté, nos expériences et nos prises de conscience.

Le couple et les surnoms

Les Surnoms dans la Relation Amoureuse : Manipulation Implicite et Mécanismes Émotionnels

Dans une relation amoureuse, les surnoms affectueux sont souvent considérés comme des expressions naturelles d’intimité et d’affection. « Mon amour », « chéri(e) », « ma belle » : ces mots peuvent sembler inoffensifs, voire charmants, et témoignent d'une forme de lien émotionnel. Cependant, au-delà de la douceur apparente de ces termes, il existe des mécanismes plus subtils et des implications psychologiques souvent inconscientes, qui influencent la dynamique de la relation.

Manipulation Implicite et Besoin de Reconnaissance

Les surnoms ont un pouvoir plus important qu’on ne pourrait penser. Ils jouent un rôle dans la libération d’hormones liées à la récompense, comme l’ocytocine, l’hormone de l’attachement et du lien social. Lorsque l'autre entend un terme affectueux, une forme de validation est implicitement offerte, créant ainsi un sentiment de sécurité et d’appartenance. Cela est en partie la raison pour laquelle les surnoms sont largement utilisés dans les relations : ils nourrissent une forme de confort émotionnel, mais à quel prix ?

En effet, cette utilisation peut induire une forme de manipulation implicite, car elle ancre l’autre dans un besoin de reconnaissance et de validation. Le partenaire qui entend fréquemment ces surnoms peut en venir à en dépendre, cherchant toujours à être validé par l'autre à travers des gestes ou des mots. Ce besoin de validation devient une manière inconsciente d'ancrer l'autre dans une sorte de sécurité émotionnelle, à travers un mécanisme de renforcement qui se réitère à chaque interaction.

La Distorsion de l'Intimité : Du Personnalisé à l’Imperssonnel

Pourtant, ce besoin de validation ne crée pas nécessairement une relation plus intime, mais peut paradoxalement mener à une certaine dépersonnalisation. Par exemple, l’utilisation systématique de surnoms affectueux peut amener à négliger l’individualité de chacun. Appeler son partenaire « chéri » ou « mon amour » au lieu de l’appeler par son prénom peut sembler anodin, mais c’est aussi un moyen de faire appel à une notion collective d’appartenance, plutôt qu'à une relation spécifique et personnalisée.

Lorsque nous appelons quelqu’un par son prénom, nous le reconnaissons comme une personne distincte, un individu avec sa propre identité. C’est une manière de lui donner de la valeur en tant que personne unique, au-delà des émotions partagées ou des attentes collectives. Utiliser des surnoms, au contraire, renvoie parfois à l’idée d’une relation d’appartenance partagée où l’individu perd son aspect spécifique pour se fondre dans un rôle, un symbole. Cela peut fonctionner à court terme pour renforcer l'attachement, mais à long terme, il se peut que cette absence de personnalisation crée un malaise, une sensation d'incomplétude.

Une Forme de Manipulation Inconsciente

La manipulation ici n’est pas toujours intentionnelle. Elle découle de mécanismes émotionnels qui ne sont pas toujours identifiés par ceux qui les mettent en œuvre. La relation devient subtilement influencée par des attentes non verbalisées : l’autre attend ces mots d’affection pour se sentir aimé, pour combler des vides intérieurs qui ne peuvent être remplis par un simple surnom. Cette dynamique peut mener à une forme de dépendance émotionnelle, où chaque mot ou geste devient une tentative de combler un manque, une insatisfaction qui ne peut être résolue par un terme affectueux.

Cette dynamique crée des transferts émotionnels qui perturbent l'équilibre de la relation. L’un des partenaires cherche sans cesse à obtenir de la validation, de la sécurité et de la reconnaissance par l’autre, souvent sans même en être conscient. Ce phénomène crée une pression constante pour l’un comme pour l’autre, ce qui peut entraîner des tensions et un déséquilibre relationnel.

Vers une Relation Authentique et Libérée

Prendre conscience de ces dynamiques permet d’évoluer vers une relation plus équilibrée et authentique. Une communication libre et consciente permet à chacun de s’exprimer dans l’instant, sans chercher à combler des vides intérieurs par l'autre. Il ne s’agit pas de rejeter les surnoms ou de supprimer les gestes d’affection, mais plutôt de comprendre qu’ils ne doivent pas être une forme de validation conditionnelle.

Dans une relation saine, il est important de se détacher de l’idée que l’autre doit combler un besoin de reconnaissance ou de sécurité pour que l’amour puisse exister. L’amour véritable est une présence, une vibration qui est suffisante en elle-même. Elle n’est pas une récompense ou un moyen de manipuler l'autre, mais une forme de connexion profonde et inconditionnelle.

Ainsi, il devient essentiel de redécouvrir la capacité à se reconnaître et à s’aimer pour ce que l’on est, au-delà des attentes et des projections. Se libérer de cette manipulation implicite permet de vivre une relation véritablement authentique, dans laquelle l'amour n’est pas un outil de contrôle ou de validation, mais une énergie partagée, sans condition, sans dépendance.

L'abus de pouvoir

L'abus de pouvoir, lorsqu'il devient un conditionnement, se manifeste sous la forme d'un "il" qui parle au "je" dans notre tête, se traduisant sous forme de pensée. 

De manière automatique celui agit par de l'abus de pouvoir. Il cherche à prouver quelque chose, à se défendre, comme s'il avait besoin de valider sa propre existence. Cette dynamique illustre comment ce qui se cache dans l'ombre est une réponse inconsciente à une blessure non reconnue, une tentative de compenser une perception d’infériorité ou de vulnérabilité. En réalité, ce "il" a simplement besoin d’être reconnu en soi, de sorte qu'il n'ait plus besoin d’écraser ou de dissimuler quoi que ce soit.

 

La loi d inversion : 

 

L' abus de pouvoir est la croyance en sa faiblesse.

L' abus de pouvoir est le combat pour masquer sa vulnérabilité.

L'abus de pouvoir est la croyance en son infériorité.

L'abus de pouvoir c'est nier ce que l'on a vécu.

L'abus de pouvoir c'est ne pas se sentir reconnue.

L'abus de pouvoir c'est avoir été abusé et abusé également aujourd'hui.

 

L'abus de pouvoir c'est ignorer sa puissance.

 

 

 

 

 

Les mots

Pour se comprendre nous utilisons le verbe.

 

Le mot est une capsule vibratoire. Sa forme est intelligible, son fond est vibratoire. Sa réception est la perception du prisme individuel à chacun.

 

Les sons que nous poduisons ou que nous entendons sont produits par des vibrations qui se propagent sous forme d'ondes. L'un des paramètres acoustiques pris en compte dans l'analyse des ondes sonores est la fréquence exprimée en Hertz. L'activité cérébrale peut se sequencer en onde Alpha entre 8 et 12 hertz, un état de détente léger, en onde Thêta entre 4 et 8 hertz, un état de profonde relaxation ou en onde Delta entre 0,5 et 4 hertz, l'état du sommeil très profond. Les ondes Gamma, elles sont reconnues pour favoriser la créativité. Elles sont situées approximativement entre 30 et 80 Hz. 40 Hz représente donc une moyenne.

 

Un mot ne représente pas seulement une connaissance mais également une fréquence. 

 

 

 

L'Effet miroir : L'effet miroir est un phénomène psychologique où une personne reproduit inconsciemment les comportements, les émotions ou les attitudes d'une autre personne. Cela peut se manifester par une imitation des gestes, des expressions faciales ou même des mots utilisés. L'effet miroir est souvent associé à l'empathie, car il aide à établir une connexion émotionnelle avec les autres. Le manque d'identité individuelle.

 

L'hypersensibilite prend racine dans l'effet miroir en excès en absorbant les émotions d'autrui. Il s agit d'un manque d identité réelle.

 

 

 

Transfert : Le transfert est un phénomène qui se produit lorsque les émotions, les désirs ou les expériences non résolus d'une personne sont transférés sur une autre personne, de manière projective inconsciente. Il s agit d'un processus inconscient basé sur des schémas relationnels antérieurs.

 

Le transfert met en lumière la projection inconsciente de ce que je ne veux pas voir de mon vécu, de mon caractère ou de quelque chose qui m habite que je me refuse de voir.

 

 

 

Contre-transfert : Le contre-transfert est la réponse émotionnelle et subjective d'un professionnel de la santé mentale envers un patient ou un client. Cela se produit lorsque le professionnel réagit de manière inconsciente en fonction de ses propres expériences personnelles,émotionnelles ou schémas relationnels vécu non dépassé. Il est important pour le thérapeute d'être conscient de son contre-transfert afin de maintenir un cadre secure, une relation professionnelle et ne pas laisser ses propres émotions influencer le traitement.

 

Le contre transfert est un systeme automatique et inconscient. Il est intéressant d être supervisé. La maxime : Tu ne peux accompagner que ce que tu as traversé prend tt son sens.

 

La psychologie de l'homme est rarement au point neutre.

 

 

 

Neurone miroir : Les neurones miroirs sont des cellules du cerveau qui s'activent lorsque nous observons le comportement ou l'action d'autrui. Ils nous permettent de comprendre les intentions, les émotions et les sensations des autres en reproduisant mentalement ces actions dans notre propre cerveau. Les neurones miroirs jouent un rôle clé dans l'apprentissage par observation et dans l'empathie en nous aidant à comprendre et à imiter les actions des autres.

Le neurone miroir montre une intelligence dite autodidactique. L'apprentissage prend sa racine ici.

 

 

Le jeu de la vie

 

Le jeu de la vie consiste à se désidentifier de ce qui semble être le je. Ce je n'est ni un mental, ni une émotion, ni un corps, mais un observateur silencieux qui regarde le personnage jouer en se prenant au sérieux. Lorsque nous nous identifions à toutes nos croyances, le corps se contracte et devient un réservoir d'énergies stagnantes, qui nous éloigne de notre potentiel véritable, celui d'être. La séparation entre le corps, le mental et les émotions crée une lutte sans fin, où le mental cherche des solutions aux émotions, et le corps absorbe cette lutte, en la manifestant à travers des tensions. Mais ce que nous cherchons dans le manifesté à travers les pensées, les actions, les émotions n'est pas là que réside la véritable solution. La vraie solution est dans l'accueil du non-manifesté, dans l'espace d'être qui précède toutes les formes, toutes pensées et toutes émotions.

L'infini que nous sommes n'est peu être trouvé dans cette boucle de finitude, mais dans l'ouverture à cet espace infini. Notre corps, en réalité, n'est pas une prison, mais un canal qui permet à l'infini de s'exprimer dans le monde manifesté.

Lorsque nous cessons de nous identifier à cette lutte entre le mental et le système de pensée, ces boucles temporelles se dissolvent, car elles ne sont qu'une illusion, un mécanisme limité créé par nos croyances.

L'infini ne se trouve pas dans cette répétition, mais dans l'instant présent, dans le silence de l'observateur qui accueille ce qui est sans jugement. En nous désidentifiant de la finitude de nos pensées et émotions, nous permettons à notre véritable nature, infinie et éternelle, d’emerger, de se manifester pleinement à travers notre corps dans la matière et être.

Le symbole de l'infini

 

 

Le symbole de l'infini ∞ est la manifestation d'un concept renfermant la croyance de l'éternité et de l’infini. Selon le point d’observation, il peut être compris comme une lecture représentative d'une singularité topologique dans l'espace-temps. A travers ce symbole support d’un concept d'expansion illimitée, il représente en réalité une permanence d’un mouvement cyclique fermé, où la linéarité de progression est renversée pour former une boucle auto-référentielle. Ce type de boucle peut être analysé comme un "looping" dans la structure de la réalité quantique, plus clairement une boucle temporelle où chaque cycle revient au même état d'origine, créant l'illusion d'une continuité ou le symbole de l’ infini.

D'un point de vue de la physique, cela pourrait être comparé à des trajectoires dans l'espace-temps qui ne sont pas seulement circulaires, mais infiniment répétitives. Le microcosme dans le macrocosme. Comme des orbites autour d'un même système.

 

L'humain est pris dans ces boucles temporelles, il s'inscrit dans un réseau fermé de trajectoires. Ces trajectoires sont comme des particules confinées dans un champ de force qui leur impose une oscillation continue entre des états de croyances et d'émotions figés. Si l’on applique cela à la notion de "matrice fermée", il est possible d’y voir une structure de réalité multidimensionnelle auto-maintenue par des rétroactions, où chaque cycle de pensée et d’émotion est comme un état stationnaire dans un potentiel vibratoire.

 

Les boucles du 8 couché, vues reviennent à la théorie des systèmes dynamiques. Dans cette analogie, chaque "boucle" peut être perçue comme un point d'attraction dans l'espace de l'expérience humaine, où les croyances, les émotions et les conditionnements sont constamment réactivés, rendant impossible la véritable libération de cette structure.

 

La transmutation est un processus de résonance énergétique qui peut s'apparenter à la théorie des champs quantiques. Lorsque l’énergie du cœur entre en contact avec ces boucles énergétiques dites plus discordantes et déséquilibrées, elle peut potentiellement réorganiser le champ vibratoire autour de ces boucles, les ré-harmonisant à un niveau plus élevé, ce qui pourrait être interprété comme une forme de dé-codage des schémas de croyances limitantes.

 

En orientant consciemment l'énergie du cœur, l'humain pourrait créer une déstabilisation du cycle, modifiant sa configuration.

 

D'un point de vue énergétique et théorique, l'amour, ne se limite ni au temps ni à l'espace. Il agit comme un catalyseur. Il peut être vu comme une forme d’énergie cohérente vibrant à une fréquence qui interfère avec les cycles fermés des réalités.

L'amour est une force qui a la capacité infinie pour transcender les lois physiques habituelles. Il permet à l'humain de sortir de l'emprisonnement des boucles de sa matrice en élevant sa fréquence et en modifiant sa structure vibratoire ce qui aura comme effet de génèrer une modification systémique des lois qui régissent sa propre réalité.

 

 

 

Perception perceptive

La perception prend naissance sur la vision d'un angle personnelle, mémorielle. L'accumulation d'expérience est enregistrée et utilisée ensuite comme un prisme de perception. Tel un photographe l'œil rivé dans son objectif.

 

Le prisme perceptif manifeste une limitation dans l'interaction. Elle a la saveur du jugement, de la critique et de la raideur d’esprit enchevêtré dans la croyance. Elle est l'automatisation de la croyance devenue une habitude de fonctionnement créant la lutte et le conflit du vouloir avoir raison. La perception utilise les sens pour se révéler inconsciemment. Elle scie et crée une fermeture à l’autre ouvrant un champ dialectique à sens unique. La perception est un archétype égregorien.

 

 

 

La perspective est une vue d'ensemble. Elle donne accès à une observation globale de ce qui se joue. Même si votre prisme reste présent.

 

Si vous etes  l' observateur.

Qu'est ce que vous observer? La perception qui se joue.

 

 

L impact des mots

L'Impact Profond des Mots : Comment les Blessures Psycho-Affectives Se Crée et Influence Notre Vie

Les mots ont un pouvoir énorme. Bien plus que de simples outils de communication, ils sont capables de façonner nos perceptions, d’influencer notre psychologie et d’activer des mémoires enfouies dans notre inconscient. Lorsqu'ils sont prononcés avec une charge émotionnelle, que ce soit de manière bienveillante ou négative, les mots peuvent laisser une empreinte durable, formant des conditionnements psychologiques qui affectent profondément notre développement et nos relations.

L'Enfance est le moment crucial où les mots forgent les mémoires et les croyances a notre sujet le je

L'enfance est un terrain particulièrement fertile pour l'incorporation de croyances et de conditionnements. À cet âge, le cerveau est malléable et réceptif aux messages externes. Ce qui est dit par les parents, les enseignants ou même les pairs entre dans l'esprit de l'enfant comme des vérités indiscutables. Et ces vérités, qu’elles soient positives ou négatives, se transforment en mémoires affectives profondes.

Imaginons un enfant à qui l'on dit régulièrement : « Tu es timide », « Tu es moche », « Tu es bête », ou « Tu n’y arriveras jamais ». Ces phrases, souvent dites sur le ton de la remarque innocente ou d'une critique, se gravent dans la mémoire de l'enfant. Ce n’est pas juste une observation superficielle, mais un message implicite qui devient un conditionnement durable. Le cerveau d'un enfant ne différencie pas toujours entre ce qui est une simple opinion et ce qui est perçu comme une réalité fondamentale. Dès lors, l'enfant commence à internaliser ces mots comme des vérités à propos de lui-même.

Les mots « timide » ou « moche » deviennent une étiquette qui définit son identité. Il ne s'agit plus d'un simple comportement ou d'une caractéristique temporaire, mais d'une partie de lui, d'un trait qu’il va s’efforcer de confirmer à travers ses actions et ses croyances. Ces mots installent des limitations, des schémas de pensée réducteurs qui vont se répéter et se renforcer avec le temps, souvent sans que l’individu en ait conscience.

Des Mémoires et des Conditionnements : Le Poids des Mots Répétés

Quand un enfant entend ces mots régulièrement, ils deviennent des mémoires psycho-affectives actives qui résonnent tout au long de sa vie. Ces mémoires ne sont pas simplement des souvenirs passifs, elles s’activent dans des situations où l’individu est confronté à des défis ou des moments de stress. Par exemple, un adulte qui a grandi en entendant qu’il était « timide » pourrait, dans une situation sociale, ressentir un malaise ou un blocage. Cette réaction ne vient pas simplement de la situation présente, mais de cette mémoire qui lui dit inconsciemment qu’il est timide, qu’il ne doit pas prendre la parole ou qu’il doit se cacher.

Les mots ont ainsi ce pouvoir insidieux de créer des boucles de rétroaction, où des croyances limitantes s'enracinent et deviennent des vérités autoproclamées. Ces conditionnements nous amènent à nous conformer à ce que l’on nous a dit, répétant ces comportements de manière automatique, sans véritable conscience de leur origine. Le plus souvent, nous croyons que ces limitations sont intrinsèques à notre nature, alors qu’elles ne sont en réalité que des empreintes laissées par des mots chargés d’émotions dans notre passé.

Les Boucles Temporelles et la Quête de Réparation

L'un des aspects les plus subtils de l'impact des mots réside dans le phénomène des boucles temporelles. Ces boucles sont des cycles émotionnels et cognitifs qui se réactivent à travers des événements similaires à ceux qui ont déclenché la mémoire originelle. Si, par exemple, un enfant a grandi en entendant qu’il ne « réussira jamais », chaque échec dans sa vie d’adulte peut raviver ce conditionnement. Ce n’est pas l’échec en lui-même qui cause la souffrance, mais la mémoire de cet échec passé, qui se répète dans l’inconscient, alimentée par cette vieille croyance.

Les événements de notre vie sont perçus à travers le prisme de ces conditionnements, et au lieu de vivre dans le moment présent, nous nous retrouvons souvent piégés dans une réalité construite à partir de ces mémoires. Nous pouvons inconsciemment chercher à réparer ces blessures, mais souvent de manière inconsciente. Nous nous efforçons de prouver à notre enfant intérieur qu’il n'est pas « timide », qu’il est « capable » ou « beau », sans prendre conscience que c’est cette quête de validation qui nous maintient dans la boucle de la blessure originelle.

Cette quête de réparation devient une partie de notre vie, un moteur silencieux qui guide nos actions, nos choix et nos relations. Mais au lieu de trouver la guérison, nous continuons à chercher la réparation à l'extérieur de nous, en nous confrontant encore et encore à des situations qui nous rappellent ces blessures, ces conditionnements et ces étiquettes.

Le Rôle de la Dissociation des Blessures Psycho-Affectives

Une des raisons pour lesquelles il est si difficile de sortir de ce cycle est la dissociation des blessures psycho-affectives. Nous ne reconnaissons pas toujours ces mémoires comme étant des blessures passées, et, au lieu de les guérir, nous les répétons sous forme de comportements ou de pensées. Nous croyons que ces blessures sont toujours présentes, que nous sommes toujours « timides », « moches » ou « incapables », mais en réalité, ces mémoires sont des programmations qui influencent notre réalité présente.

Lorsqu'une personne se trouve dans une situation où elle ressent la réactivation de ces mémoires (par exemple, face à un défi professionnel ou personnel), elle peut se retrouver plongée dans une émotion intense et négative, comme si cette mémoire venait de se produire à nouveau. Ce processus de dissociation nous empêche de voir les blessures comme des éléments passés, et les maintient dans une boucle qui déforme notre perception du présent. Cette dissociation nous empêche également de reconnecter avec notre véritable essence, notre perfection originelle. Nous ne voyons pas que, fondamentalement, nous sommes déjà complets et parfaits. Ces blessures ne sont que des projections d’une réalité mentale et émotionnelle.

Se Libérer des Conditionnements : Revenir au Réel

La guérison de ces mémoires psycho-affectives ne passe pas par la réparation des blessures de manière extérieure, mais par la reconnexion avec notre essence profonde. Il est essentiel de comprendre que, même si les mots ont pu créer des empreintes, notre véritable nature reste intacte, au-delà de ces conditionnements. En prenant conscience de l'impact des mots et en démystifiant les croyances limitantes qui en découlent, nous pouvons commencer à déconstruire les boucles temporelles qui nous emprisonnent.

Cela demande un travail d'introspection, d’observation et de déprogrammation des croyances erronées. En prenant le temps de revisiter nos blessures et de remettre en question les étiquettes que nous avons acceptées, nous pouvons peu à peu libérer notre psyché des chaînes du passé. Nous pouvons alors vivre pleinement dans le présent, sans les fardeaux des mémoires non guéries et des conditionnements réactivés. C’est en redevenant présents à notre véritable nature que nous retrouvons notre liberté, notre authenticité et notre puissance créatrice.

L usurpation d'identité

Le perroquetage d'information est une forme d’usurpation d’identité vibratoire.

Nous vivons dans un monde où les mots circulent sans contenu mais de manière intellectuelle. Une parole libre est alignée sans chercher la reconnaissance extérieure, elle se déploie naturellement dans sa justesse.

Le verbe est un outil de communication au-delà des mots. Chaque mot porte une vibration, alignée avec son auteur.

Chaque mot se doit être le reflet d’une expérience vécue et intégrée. Une transmission juste porte une résonance qui dépasse l’intellectuel. Il se vibre et il se ressent dans tout l’être. A contrario les transmissions sont perverties et filtrées par l’ego et les croyances limitantes.

Être authentique signifie porté sa vibration.

L’intégration est une œuvre de longue haleine. Il s' agit d’un processus qui demande du temps et un démantèlement profond des croyances.

Faire mourir une personnalité collective pour s’éveiller à sa personne individuelle

Une conversation transmet une vibration encapsulée par des mots. Lorsque les mots sont détournés il s'agit d'une transmission détournée de son essence véritable.

Les mots sont alors interprétés mentalement créant non une ouverture mais un autre concept spirituel, philosophique ou thérapeutique soit, une fermeture.

L’information véhiculée est alors vidée de son essence, transformée en un simple assemblage de mots intellectuelles sans résonance réelle.

Une transmission est le fruit d’un processus intérieur de transmutation. Il ne s’agit pas d’une simple accumulation de savoirs théoriques, mais d’une vibration incarnée experientiellement. Allant au-delà d’ une compréhension partielle ou une répétition perroquetée créant une rupture entre la fréquence originelle et son expression.

Lorsque les mots sont utilisés sans l’expérience et la fréquence qui les soutient, ils sont des coquilles vides. Cette dissociation entre l’information et la vibration crée une illusion intellectuelle.

Une façade personnalisée d’illusion alimenté de croyance mentale.

Une transmission erronée crée des croyances erronées qui entravent l’évolution, un désalignement, un décalage entre ce que la personnalité dit et ce qu’elle vit, ce qui accentue la dissociation vibratoire.

L’intégration et l’accueil se transmettent par vibration et non par la connaissance.

Incarner sa propre fréquence, son individualité sans chercher à avoir juste être.